Allie X : 48h top chrono au Centre Phi
Tic, tac, tic, tac, les secondes s’égrènent, vous avez jusqu’à demain pour pénétrer l’univers d’Allie X, future vedette pop qui présente le résultat de deux semaines en résidence au Centre Phi.
L’exposition éphémère 48h Allie X s’ouvre sur ces phrases : En mathématiques, X représente une valeur inconnue aux nombreuses possibilités. (…) X est le voyage vers la découverte de soi, l’expérience de chacun sera différente!
Les tentacules se referment sur des performances en direct, la réalité virtuelle, les installations multimédias interactives, (dont la magnifique salle de piano qui réagit au son de la voix et de l’instrument), l’expérience en ligne et une mini-collection offerte à la boutique.
L’auteure-interprète torontoise, maintenant installée à Los Angeles, propose une immersion éclatée et émouvante. Discussion avec Myriam Achard, Directrice des relations publiques et du développement du Centre Phi.
La pop fait parfois face à son lot de préjugés, pourquoi s’associer à Allie X?
C’est vrai qu’elle a un son pop, par contre, son monde n’a rien de pop selon moi. C’est une artiste complète, accomplie. On aimait son son! Quand Phoebe Greenberg l’a rencontrée avec Renata Morales, il y a eu un coup de foudre mutuel. Elles se sont demandées comment on pourrait travailler ensemble et 48h Allie X est née!
Tout ce qui va être projeté a été tourné en grande partie ici. C’est son premier spectacle live à vie! On pense que c’est une artiste qui va exploser bientôt. On soutient les jeunes artistes, quand on collabore avec quelqu’un, on aime que ce soit une expérience complète.
Pourquoi seulement 48h? L’expo est fascinante, on a envie de la conseiller!
48h demandent énormément de ressources de nos équipes, mais surtout, on aime bien le côté éphémère des choses. You had to be there, c’est vraiment dans cet esprit, on ne veut pas se répéter. Au même titre que notre programmation de cinéma au 2ème étage présente les films qu’une seule fois, on n’est pas une salle de cinéma normale. On crée l’événement! Il n’y a plus vraiment de happening si l’événement perdure.
En visitant l’expo, j’ai remarqué qu’elle demeure accessible aux néophytes peu habitués de vivre ce genre d’expérience? La démocratisation de l’art numérique occupe quelle place?
Exactement ça! C’est la mission du Centre Phi de rendre l’art accessible. On veut dire aux gens, surtout quand on a des expos en arts visuels ou art contemporain, vous n’avez pas besoin d’être des spécialistes pour venir! Ceux qui se disent ah moi je ne comprends pas, vous sentez quelque chose, vous avez découvert un nouvel artiste, c’est mission accomplie!
Est-ce que la boutique des curiosités fait partie d’un positionnement multidisciplinaire?
On avait tenté l’expérience l’année dernière. Ça devait être éphémère, comme le nom choisi à l’époque. On a tellement aimé l’expérience et ça vraiment bien fonctionné qu’on a décidé de la produire à l’année. Ça ne s’appelle plus éphémère, mais Rhinocéros! Ce sont des créations en majeure partie d’artistes québécois, notre équipe produit aussi des objets. On aura Denis Gagnon, Travis Taddeo… On veut donner une fenêtre à tous ces gens qu’on respecte beaucoup, des vêtements, aux bijoux, aux accessoires.
Qu’est-ce que vous souhaitiez créer jusqu’au 2 mai?
Le but de cette expérience est de démontrer la polyvalence du lieu, tout ce qu’on peut y faire! Le Centre Phi est plus qu’une salle de spectacle, plus qu’une salle de cinéma, on y trouve des studios de production, des studios de son, et surtout des équipes créatives qui ont des idées exceptionnelles, guidées par Phoebe Greenberg.
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