4 jours d’immersion à la SAT : IX 2015

Pour la Société des arts technologiques (SAT), l’immersion n’est pas seulement une tendance, elle explore son univers depuis 20 ans! Après le succès de son premier symposium international sur les expériences immersives, la SAT récidive avec une deuxième édition d’IX 2015 jusqu’au 24 mai.
Au programme à IX 2015 : Un symposium de 13 panélistes experts et 74 artistes issus de plus de 12 pays différents qui approfondiront l’expansion, l’hybridation, l’émergence et la transcalarité de l’immersion par des conférences, des rencontres et le clou de la soirée, des présentations d’œuvres inédites.
Pourquoi IX 2015?
Louis-Philippe St-Arnault, Directeur – Production et Développement Immersif : C’est l’explosion de l’immersion! IX 2015 est le meilleur moment pour constater ce qui se fait de mieux dans le domaine, c’est le temps de vivre l’immersion d’immersion!
![Homeomorphism & Solenoid - Photo : Sébastien Roy – Société des arts technologiques [SAT]](http://printempsnumerique.info/wp-content/uploads/2015/05/Homeomorphism-Solenoid.jpg)
Qu’est-ce qui distingue la SAT?
Luc Courchesne, directeur du Metalab : Nous sommes avant tout un centre de recherche et de création, mine de rien, nous avons le seul dôme artistique au monde! Notre formule de création est plus risquée. Des gens viennent de partout pour suivre des résidences ici. Tout le monde est le bienvenu. Avec IX 2015, la SAT ouvre son laboratoire afin de présenter ses pratiques d’avant-garde et positionner Montréal à l’international.
IX 2015 souhaite unir la communauté Fulldome à celle de la réalité virtuelle. Avec l’arrivée du casque de réalité virtuelle, le visage de l’immersion change-t-il?
Luc Courchesne : L’immersion devient définitivement plus accessible, c’est une nouvelle approche, un médium encore vierge avec plusieurs projets à explorer qui espérons-le prendront une bonne direction.
Louis-Philippe St-Arnault : La réalité virtuelle est un instrument de création supplémentaire. Par contre, il propose une expérience isolée qui ne remplacera pas, à mon avis, des lieux comme ici. On veut sortir de chez soi, faire partie de l’immersion, se faire raconter une histoire, vivre des expériences collectives où on peut échanger nos perceptions. Les deux outils sont complémentaires et ont un grand potentiel en permettant la diffusion d’œuvres diversifiées.